Lei était enjoué à l'idée d'enfin pouvoir entrer dans le lycée qu'il convoitait tant. Calmement, le futur créateur de mode poussa les grilles pour pénétrer dans l'enceinte du bâtiment scolaire. Aujourd'hui, les cheveux de l'orphelin était noués en queue de cheval à l'aide d'un ruban rouge. Il était vêtu d'un chemisier léger blanc avec les quatre premier bouton d'ouvert, d'un pantalon imitation cuir noir moulant et d'un bustier noir avec des rubans du même rouge que celui qui retenait les cheveux lisses et soyeux du mi-chinois mi-japonais. Le chemisier du jeune homme dépassait un peu en-dessous de son bustier.
Avançant d'un pas lent et léger, Lei traversait en silence la cour bruyante. Sur son passage, les regards se posaient sur lui, parfois interrogateur, d'autre admiratif ou bien encore jaloux. Lui ne s'en occupait pas, il se dirigeait avec franchise vers le hall. Enfin, il atteignit l'imposante pour. Il s'arrêta devant elle pendant qu'elle instant avant d'entreprendre de l'ouvrir. Avec facilité, il la poussa, entra, puis la referma derrière lui. Lei fit encore quelques pas pour se retrouver au centre de la pièce, en face d'un imposant escalier. Les pas précédemment exécutés avaient retentis dans la pièce. Qui plus est, le futur créateur de mode portait des bottes à talon féminines.
S'arrêtant au centre de la pièce, il déposa un sac en bandolière noir au sol avec un petit tintement de clochette. En effet, l'orphelin se plaisait à accrocher tout un tas de chose à ses sacs, porte-feuilles, portables. Cherchant à présent des yeux, Lei tournait la tête à gauche et à droite, faisant danser ses longs cheveux bruns aux reflets d'argents. Ne voyant personne, il décida d'appeler, voir si quelqu'un répondrait à son appel.
" Est-ce qu'il y a quelqu'un ? "
Attendant un réponse, Lei baissa la tête et remarqua qu'il avait quelque chose de coller sous sa botte droite.
* Rah ! C'est pas vrai ! Voilà que j'me récolte quelque chose sous la chaussure !*
L'orphelin se baissa alors pour retirer la chose en question. Il identifia alors l'objet et en déduisit que c'était une feuille morte. Il la jeta alors dans une poubelle et attendit qu'on vienne à lui.