Cauchemar...

Invité

Tsubasa était assise sur son lit, en train de dessiner un ange. Elle lui avait fait de belles ailes, ni blanche, ni noir, mais gris. Un gris très clair et très beau. L'ange de Tsubasa avait de longs cheveux bruns très clairs et il possédait une belle robe blanche. C'était une fille. Tsubasa lui rajouta une auréole au-dessus de sa tête... Soudain, Tsubasa sentit une énorme douleur dans son dos. Une paire d'ailes était en train de pousser. Les ailes traversait la peau et le sang commenca à couler. La douleur était tellement forte que Tsubasa se mordait les lèvres. Quand les ailes sortirent complétement, Tsubasa cria et se réveilla en sursaut.

* Ouf, ce n'était qu'un rêve... *

Elle revenait à la réalité doucement et elle transpirait.

* Quelle affreux rêve, il me fait penser aux...Haibanes.... *

Elle se souvenait que son père lui avait raconté la légende des Haibanes. Les Haibanes sont des personnes à l'apparence humaine dotées d'une paire d'ailes grises et d'une auréole. Il lui avait expliqué que les gens qui n'aimait plus vivre devenaient des Haibanes et qu'ils oubliaient leur passé pour recommencer leur vie.

[Descripition totale en bas]

Tsubasa se leva et passa dans la petite salle de bain, pour se rincer le visage. Soudain elle pleura. Elle sentait encore la douleur dans son dos. Peut-être que la légende exisatait vraiment. Pour être sûr, Tsubasa vérifia son dos à l'aide du miroir. Aucune bosse et traces. Elle poussa un soupir de soulagement...

Elle se rassit sur son lit, elle n'arrivait pas à dormir, elle avait juste besoin de quelqu'un à qui parler......

Spoiler:

Dans l'aile des filles du pensionnat Kemuri Black, une porte s'ouvrit subitement. Cette porte était celle de la chambre numéro un, placée dans le dortoir deux, celui appartenant aux élèves de classe C et de terminale, la classe D. Une jeune fille y entra, ses longs cheveux flottant derrière elle, sa jupe rebondissant au mouvement saccadé de ses pas, puis referma la porte derrière elle. Cette demoiselle, au politesse apparemment assez peux connue était Mori Ankoku. Elle passa son regard bleu dans la chambre, avec inquiétude, sa poitrine se soulevant légèrement au rythme de sa respiration rapide… Elle avait couru.

Soudainement, celui-ci se fixa sur une jeune fille, assise sur un lit. Cette demoiselle avait elle aussi, de long cheveux noir. Elle s’avança rapidement pour lui faire face, et posa sur elle un visage rempli d’interrogation… Puis, fit les yeux ronds. Et ce pour deux choses. La première étant le fait que ses yeux étaient un peu rouges… Avait t’elle pleuré? Son stress grandissait. Mais aussi, une stupéfaction nouvelle, celle de la constatation de l’étrange couleur de ses yeux, qui étaient vairon. Elle n’avait pourtant pas remarqué, que cette demoiselle, Tsubasa, possédait une telle caractéristique à leur rencontre ! Mais c’était vrai… L’un de ses yeux avait été caché par ses cheveux.

Cependant, et malgré son envie folle de lui poser des questions sur sa caractéristique, l’inquiétude de la jeune fille avait emporté sur la curiosité. Ce cri… Etait t’il d’elle ? Elle devait vérifier… Elle s’accroupit à sa hauteur assise sur le lit.

" Tsubasa-chan! Tu as pleuré? Tu va bien? J'ai entendu un cri et j'ai eu peur! Les seuls fantômes d'élèves que j'ai rencontré mon dit que ça venait sûrement d'ici donc... Je suis venue! "

Invité

" Euh...Qui êtes-vous ? "

Tsubasa n'avait pas reconnu, la jeune fille qui était devant elle. Après quelques secondes de réflexion, Tsubasa remarqua que c'était Mori.

" Excuse-moi Mori, je ne t'avais pas reconnu..."

Tsubasa essuya une larme qui coulait sur sa joue à l'aide de la manche blanche de son pyjama. Elle continua la discussion :

" J'ai un peu pleuré, j'ai fait un cauchemar, sinon toi tu as rencontré des fantômes ? "

En lui posant cette question, Tsubasa se demanda s'il y en avait vraiment dans le pensionnnat...

" Euh...Qui êtes-vous ? "

Mori interdite. Elle ne la reconnaissait plus? Etait-ce parce qu'elle était fatiguée, ou bien était-ce elle qui n'était pas du genre à rester dans les mémoire à moins que... Qu'elle soit devenue amnésique?! Non, c'était farfelu comme idée... Heureusement, après quelque seconde, Tsubasa la reconnu. Un soupir se fit alors entendre entre les lèvres de la demoiselle. Etrangement, elle était rassurée. Elle observa ensuite la jeune fille qui essuyait avec sa manche de pyjama une dernière larme au coin de son oeil... Et l'écouta tranquillement appuyer ses dires. Elle avait pleuré. Et elle avait fait un cauchemar? La pauvre... Mais la fin de la phrase fit légèrement rire la jeune Ankoku.

" Non, je n'ai pas rencontré de fantôme! Ne t'inquiète pas, on va pas encore venir te hanter... "

Elle rejeta une mèche de cheveux en arrière et repris.

" J'ai dis ça parce qu'il n'y avait presque pas un chat. Et puis, quand les autres ont entendu crier, il ont tous un peu fuit... Ils ont eu vachement peur. Si tu les voyais, il sont blanc comme des linges! Je crois qu'ils croient qu'un revenant à tuer quelqu'un dans notre chambre... "

Elle plongea ses yeux dans ceux vairon de Tsubasa et continua, une fois encore.

" Mais dit moi plutôt, ma jolie... Tu as dit que tu avais fait un cauchemar. Ca av aller? Et puis, c'est toi qui a crié? "

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" Je pense que c'est moi qui a crié..."

Elle continua la conversation avec la jeune Mori :

" Oui, je vais bien.. Ne t'en fait pas..."

Tsubasa était fatiguée, mais elle ne voulait pas dormir. Le cauchemar la hantait encore. Elle sentait encore la douleur dans son dos, qui s'en allait peu à peu. Elle voulait discuter avec Mori pour pouvoir l'oublier, ce cauchemar.
Soudain une question lui traversa la tête :

" Dis Mori, tu ne t'es pas encore installée dans la chambre ? "

Les yeux toujours plongés dans l’étrange tableau que ceux de Tsubasa formaient, Mori eu un sourire. Même en sachant qu’elle avait crié, elle se sentait un peu rassurée de savoir que la demoiselle allait bien. Malgré qu’elle savait pertinemment que ce qu’elle disait n’était pas forcement la réalité. Mais bon, au moins, cela avait bien servit à calmer les battements de son cœur saccadé, et sans aucun doute le fait qu’elle soit en état de repos l’avait aussi aidée.

A la question de Tsubasa, la jeune Ankoku se releva. Puis, après avoir posé de ses gestes vifs ses mains sur ses hanches, le sourire toujours aux lèvres, elle s’apprêta à lui répondre.

" Bien sûr que si! "

Elle se dirigea alors vers un des quatre lits, un qui était inondé de lumière par la fenêtre toute proche et qui se trouvait non loin de celui de Tsubasa. Elle ouvrit ensuite l’armoire qui l’accompagnait et révéla alors au yeux du monde un fouillis qui, contradictoirement était bien rangé.

" On m'a changé de chambre cette année, pour je ne sait qu'elle raison. Sinon, je n’aurais pas dû être avec vous. Enfin, tout ça pour dire que je me suis installée quand même depuis un petit bout de temps, mais on ne voit rien parce que je fous tout dans l'armoire. Je n’ai pas encore bien organisé mon petit coin de chambre, je crois que j'ai la flemme... Enfin, le truc, c'est que au moins, comme ça, ça fait rangé. Mais en même temps, on dirait qu'il y a pas âme qui vive là-bas! Hahaha! "

Elle referma alors la porte et continua.

" Toi au moins, on voit que c'est pris... Tu as ammené beaucoup d'affaires de chez toi? "

Invité

" Oui, j'a quitté ma maison.."

Le regard de Tsubasa devint triste. En quelques secondes elle revivait l'abandon de son père. Puis elle remarqua qu'elle avait encore un sac remplit de chose. * Sûrement des habits * se dit-elle. Elle sentait que des larmes montaient et elle se frotta les yeux pour éviter qu'elles ne coulent sur sa joue. Elle regarda Mori qui lui disait un tas de truc. Quand elle eut fini, en riant, Tsubasa continua la couversation avec la sympathique Mori :

" Sinon toi, pourquoi est-tu venues ici ? "

* Quitté sa maison? *

L'espace d'un instant, la jeune Mori pu apercevoir au fond des yeux vairon de la jolie Tsubasa une infinie tristesse nichée en elle. Quelle en était la cause? Ca avait rapport avec chez elle, il n'y avait pas de doutes. Ca intriguait la demoiselle... Qui s'abstint pourtant de formuler une quelconque question. Un peu de délicatesse, que diable! De temps en temps, ça ne lui faisait pas de mal. Et puis... Pourquoi lui faire remémorer de mauvais moment, qu’ils paraissaient? Non... De plus, ce n'était pas le moment. Elle semblait déjà assez mal ai point comme ça, à cause de son cauchemar.

Elle accueillit la question de Tsubasa avec un léger sourire... Fermant ses yeux bleu marine, elle respira un bon coup puis se mit à regarder par la fenêtre ce qui se passait au dehors, avec une sorte d'absence.

" Pourquoi je suis venue ici, hein? "

Elle se retourna alors vers Tsubasa avec un sourire. Malgré cela, celui-ci semblait mélancolique, mais caché. Et ses yeux impassibles ne reflétaient rien de cette mélancolie, ni même son visage qui restait joyeux. Seul son sourire libérait un peu de son léger malaise...

" Et bien... Je dirais que je suis ici parce que j'aime! Parce que le bonheur ne peut être acheté. Et parce que le bonheur est éphémère... "

Son sourire, l’espace d’une courte seconde, faillit disparaître puis… Elle éclata de rire.

" Enfin, bon… Dis moi, Tsubasa, tu as quel âge? Et tu as pris qu’elle option? Et pourquoi avoir choisit ce pensionnat, et pas un autre? "

Invité

Quand Mori posa sa dernière question, une même question vint à Tsubasa :

* Pourquoi mon père m'aurait-il envoyé dans ce pensionnat et pas un autre ? *

Elle réfléchissa en un quart de seconde et trouva une réponse acceptable :

" J'ai 16 ans, j'ai pris l'option Art.
Je suis venues dans ce pensionnat car c'était le premier que j'ai trouvé...."

* Vraiment bof la réponse *

se dit-elle après réfléxion...

* Venue ici parce que c'était le premier qu'elle a trouvé? *

La réponse de la demoiselle lui semblait bien palote et légère. Car même si celle-ci semblait suffisante, Kemuri Black n'était sûrement pas un de ces pensionnat que « l'on trouve en premier »... Tout du contraire. Déjà par sa position géographie perdue dans les champs, il était désavantagé. En second, par sa réputation d'horreur. Peu ou pas de personne n'en parlaient à leur entourage, et peu étaient ceux qui savaient vraiment son existence. Non... D'ailleurs certains de l'établissement s'amusaient à le dire, qu'à « Kemuri Black, on n'y venait pas par hasard »... Mais bon.

" Ha bon? Et bien dit donc! C'est vrai qu'en y réfléchissant, moi j'avais la panoplie! J'aurais pu aller dans n'importe qu'elle école, des pensionnat les mieux fait à ceux pour l'élite! Car même si le cerveau ne suit pas, l'argent joue le reste... Mais comme je te l'ai dit, l'amour fait faire des choses stupides! Et voilà, j'ai choisit le pensionnat à la pire et plus sanglante réputation... "

Elle se retourna, se mordant la lèvre. Ca lui rappelait ses parents... Ils étaient si heureux, lorsqu'elle leur avait dit vouloir aller en pensionnat! Et savoir celui-ci loin, très loin de leur avait arraché un tel sourire... Elle recevait tellement d'argent de poche qu'elle n'en savait que faire! Mais bon, il fallait cesser de penser à ça... Elle se retourna, un sourire aux lèvres, la lèvre inférieure légèrement plus rose de l'avoir mordue avec force.

" Dit, tu veux un croissant ou un pain au chocolat? Ce matin, j'ai été à la boulangerie et je me suis fait un petit stock! Ils ont encore tout bon! Je pense qu'il doit me rester aussi un coin aux abricots ou deux trois trucs dans le genre... "