Nous y voilà donc. Le grenier du pensionnat Black. Il n’était pas difficile d’accès, et de plus, la porte n’était pas condamnée. Kana n’eût aucun mal à se faufiler par la feinte qu’elle venait d’ouvrir.
En y entrant, la demoiselle fut étonnée de ne pas voir de trace de toile d’araignée dans l’encadrement de la porte. C’était sûrement dût au fait que d’autres élèves étaient passés par la tantôt. La jeune fille était précédée de Tsubasa (si elle ne l’avait pas perdue en se faufilant parmi tant d’élève). La présence d’une chose quelconque ne se faisait pourtant pas pressentir. Etait-ce un tour joué par des pensionnaires de l’établissement ? Ce ne serait pas la première fois que ça arrive d’ailleurs. Plusieurs personnes qui sont en connaissance de ce qui se produit ici veulent prendre au piège des gens trop curieux. Etait-ce le cas maintenant ?
Kana commença les fouilles sans rien ajouter. Elle avait l’habitude de toujours regarder derrière la porte, puis sous les meubles pour ensuite atterrir sous un drap déposé la par mégarde. Il y avait toujours autant de cahier poussiéreux, de feuilles volantes, de bijoux en camelotes par ci, des piles de bouquins usés par là.
Kana souleva le drap, faisant s’élever une multitude de poussière. Elle n’éternua pas pour autant, mais balança les tissus à l’autre bout de la pièce. Il y avait encore de la surface à observer, mais rien ne semblait en vie ici. Du moins… rien qui ne fasse partie du monde des vivants.
« Bah voilà, à chaque fois, il faut que ça finisse comme ça. »
Kana épousseta ses habits et frappa des mains comme pour enlever la saleté qui s’y était incrusté. La demoiselle prit un appui sur un meuble, s’éleva assez haut et s’assit sur le mobilier ancien. La dénommée Takashiro regarda aux alentours, sans trouver quoi que se soit de douteux.
« Généralement, j’appelle ça un canular effectué suite à des gammineries et inepties de débiles mentaux qui ne détienne même pas une once de maturité. Des choses bizarre se produise peut-être, mais pas aussi souvent qu’on ne le pense. »
La nippone bidouilla quelque chose sur le meuble où elle se trouvait. A vrai dire, elle était en train de regarder ce qu’il y avait d’exposé sur celui-ci. Encore des bouquins, de la paperasse et… une boucle d’oreille.
*Chouette… ça m’avance ces trucs. =_=*
Kana balança l’objet dans le vide. Mais dans l’instant même où l’objet devait cogner le sol, elle entendit comme un gémissement ou une plainte. Peut-être l’avait-elle lancé sur Tsubasa ?
« Oups ! Désolée ! »
Mais en se retournant, elle vit bien que Tsubasa n’était pas dans son angle de tire. Kana se posa des questions, mais n’eût pas le temps de dire quoi que se soit.